Retour sur le début de saison 2011

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Les récompenses du printemps ne nous ont pas tourné la tête, rassurez-vous… Vous nous imaginiez partis sous les tropiques savourer nos distinctions ? Notre silence aurait pu le faire croire ! Mais non, c’est le tourbillon des choses à faire qui nous a empêché de vous donner quelques nouvelles. Un résumé s’impose donc !

L’année commence toujours par le travail à la vigne : taille, descente des bois, broyage des sarments, entretien du palissage, tout s’enchaîne sans problème. Au mois de mars, la vigne est prête à affronter sa nouvelle saison.

Au milieu des parcelles de La Couronne, se trouve un verger de pommiers abandonné et enfoui sous les ronces. Evidemment, nous décidons de lui redonner vie : armés d’un sécateur et d’une petite scie, nous voilà partis à l’assaut du roncier. Il gagne la première manche : 2 heures d’un travail piquant se concrétise par une avancée d’au moins 50 centimètres dans la jungle.
Deuxième manche : je vais chercher une tronçonneuse, ramène le girobroyeur et le tracteur, et le roncier fait moins le malin. Deux jours nous suffisent pour en venir à bout, et pour arriver à un résultat appréciable.

Deux petites parcelles de La Couronne ont beaucoup de « manquants », c’est à dire de pieds morts. A partir d’un certain taux, il vaut mieux rénover la parcelle : arrachage des pieds restants, labour, hersage, les parcelles sont maintenant prêtes pour la replantation, qui aura lieu fin Mai. Avec un peu le coeur gros, car arracher des vieux ceps de plus de 40 ans ne peut laisser personne indifférent.

La vigne pousse normalement pendant tout ce temps et jusqu’au 20 mai (mi-floraison), elle enchaîne les stades de développement. Mais on préssent qu’elle souffre, car pendant tout cette période de croissance où elle a besoin d’eau, il n’est tombé en 3 mois, du 1er mars au 31 mai, que 66mm de pluie ! Autrement dit, rien du tout : elle en gardera les traces jusqu’aux vendanges… (la moyenne sur cette période est de 199mm).

Les photos…