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Petit tableau de la météo de cette année 2011 : printemps très sec (66 mm de pluie de mars à mai au lieu de 199 mm), coup de chaud fin juin (plus de 40°C), froid en juillet (température moyenne du mois 20,4°C !), août à peu près normal. Un peu à l’envers, notre météo du XXIème siècle…
Je vous avais déjà averti que la vigne avait souffert durant le printemps, et en effet, elle ne s’est pas remise de ces conditions difficiles dès le début de son cycle. Bilan : des petites grappes avec des petites baies, et un rendement d’environ 32 hectolitres/hectare (au lieu de 44 en 2010).
Mais positivons, il y a quelques avantages à une petite récolte comme celle-ci :
- les jus sont d’excellente qualité, avec une bonne concentration d’arômes de fruits rouges: c’est un régal à goûter dès que les raisins sont encuvés.
- grâce à la météo, les raisins sont dans un état sanitaire excellent : aucune trace de mildiou ni de botrytis (pourriture).
- enfin, les vendanges sont rondement menées : avec l’équipe de compétition, elles ont été bouclées en 6 jours et demi ! Record battu, et qui, j’espère, restera imbattable…
L’équipe des cueilleurs, guidée par Corinne, avance presque en courant ! La noria de caisses de la vigne au chai (et retour) est maintenant parfaitement au point, menée de main de maître par Bernard.
A la réception au chai, et aidés les premiers jours par un jeune couple dynamique plein d’énergie (merci Claire et Michel) puis par notre fidèle toulousaine (merci Zaza), nous arrivons sans peine à suivre le rythme d’arrivée des caisses (environ 64 par heure, soit 850 kg/h). Le matériel fonctionne sans aucun pépin (sauf de raisin), et seules les petites erreurs humaines classiques sont à déplorer (une porte de cuve pas fermée, le tuyau d’arrivée de la vendange qui se bouche, ou qui se détache du haut de la cuve, …). Elles se traduisent surtout par du nettoyage supplémentaire, ça tombe bien j’adore ça…
Les vendanges ont commencé le 5 septembre 2011 (c’est à dire exceptionnellement tôt), et le 16, tout le matériel était nettoyé et rangé. Reste à suivre de près les vinifications et faire au moins aussi bien que les années précédentes, si le millésime nous le permet bien sûr !